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Rp de 4 nouveaux amis pour le prochain GN

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Message  Bounty Ven 25 Juin - 0:15

Je vous poste le background de 4 nouveaux qui font venir au prochain GN. Ils ont fait leur background SANS avoir lu le livre des règlements, donc certain termes (comme les lieux) ne sont pas exactes.

C'est EPIC!

Bounty

Messages : 29
Date d'inscription : 23/03/2010

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Message  Bounty Ven 25 Juin - 0:20

Personnages de l’histoire

-Bartholoméo Fouquet
-Adélaïde de Hildegarde
-Zacharias Fouquet
-Siméon Fouquet
-Ida Fouquet
-Philibert Fouquet
-Marion Fouquet
-Adhémar (Aubergiste)
-Samos Ramesson
-Thomas
-Grim
-Magnus
-Klaus
-Fitz
-Peter

Personnages du GN

-Zacharias Fouquet
-Ida Fouquet
-Philibert Fouquet
-Marion Fouquet

Métiers

-Appareilleur : Traceur de plans et de cartes (payé à la taille)
-Servinier : Fabriquant d’outres en peau de bouc
-Spartier : Confectionneur de corde et cordages
-Marchand


HISTOIRE DES ENFANTS FOUQUET


Bartholoméo Fouquet était appareilleur (fabriquant de plans et de cartes) pour les marins Français de Saint-Jean Trolimon. À l’âge de 19 ans, il maria Adélaïde de Hildegarde, servinière (fabricante d’outres en peau de bouc) au profit du commerce de son oncle. Bartholoméo et Adélaïde décidèrent de se construire une nouvelle vie, et par le fait même de s’en aller vivre dans le petit village côtier de Pointe d’Agon. Deux semaines après qu’ils furent installés, Adélaïde portait déjà la vie en elle. Neuf mois plus tard, Zacharias Fouquet venait au monde. Bartholoméo décida tout de suite d’en faire son successeur, comme il était premier, donc l’aîné et en plus, c’était un garçon. Il serait le deuxième appareilleur de la famille.

Quand Zacharias eut presque deux ans, Siméon Fouquet naquit des entrailles d’Adélaïde. Un deuxième homme dans la famille, Bartholoméo était fier. Il pourrait devenir son assistant appareilleur pour ensuite devenir l’assistant appareilleur de son frère, Zacharias. Les enfants grandissaient bien. En été, un troisième enfant vit le jour, Ida Fouquet, une petite fille. Curieusement, les deux garçons avaient le teint plus pâle et les cheveux plus châtains qu’elle, comme leur mère. Mais Ida avait les mêmes cheveux foncés et les yeux clairs que son père Bartholoméo Fouquet. Même si ce n’était pas coutume dans les mœurs du pays, Bartholoméo était fort fier de sa fille. Si fier qu’il se promit de lui faire connaître le métier d’appareilleur, ce qui était impossible pour les femmes de l’époque.

Philibert Fouquet vint en bon quatrième, avec exactement les mêmes traits que les Hildegarde. Adélaïde décida d’en faire le premier servinier de la famille. Et finalement, en cinquième vint Marion Fouquet. Elle était très semblable à Ida, morphologiquement parlant. Seulement, elle avait les traits de ses deux parents, confondus. Elle avait une chevelure douce, d’une couleur indescriptible qui se situe entre le blond, le châtain, le roux et le brun pâle, et les yeux étaient de la même couleur que les cheveux. Elle était vraiment très jolie. Les Fouquet ne savaient pas encore quoi faire d’elle. Peut-être serait-elle la première fille à marier, avant Ida? Peu importait, pour le moment.

Les Fouquet avaient besoin d’argent, pour nourrir toutes ces petites bouches. M. Fouquet fabriquait de plus en plus de cartes pour les mariniers du coin. Mais une carte faite par le Bartholoméo se garde fort longtemps. Le labeur manquait à l’appel. Il finit par vendre des cartes à la rue, à des prix ridicules aux passants. Adélaïde vendait des outres en peau de bouc à la taverne du village. C’était un peu dangereux, mais l’aubergiste, un ami de la famille, gardait un œil sur elle.

Bartholoméo et elle décidèrent de ne plus avoir d’enfants avant d’avoir plus d’argent. Ils se gardèrent bien de le dire à l’abbé.

Zacharias avait maintenant neuf ans et devint l’apprenti appareilleur de Bartholoméo. Il était doué, mais encore trop jeune. Adélaïde avait amené le reste de sa marmaille à l’auberge. Siméon, il avait maintenant 7 ans et demi, veillait sur Ida, Philibert et Marion, qui avaient respectivement cinq, trois et un an et demi. En fait, Siméon veillait sur eux de l’autre côté du comptoir, car le bon aubergiste Adhémar avait prit la décision de garder les trois plus petits avec lui, derrière le comptoir. Ils attiraient les clients. Parfois, ils les grimpaient, juste à côté des grandes bouteilles de rhum et de whisky. Plusieurs venaient observer les bambins.

Malheureusement, Adélaïde retomba enceinte lorsque Zacharias eut dix ans. Bartholoméo n’eut guère le choix de laisser sa place à l’aîné et de partir dans les villages avoisinants afin de conclure des ententes d’affaire. Qui voulait une carte savait qu’il fallait automatiquement s’adresser à Bartholoméo. Il était si désespéré qu’il aurait pu conclure avec à peu près n’importe qui.

L’auberge d’Adhémar aussi battait de l’aile. Il s’emplissait de plus en plus de racailles de fonds de ruelles. L’aubergiste faisait monter les enfants de moins en moins souvent sur le comptoir, ce qui ne faisait pas leur bonheur. Des types louches les regardaient un peu trop souvent à son goût. Ils semblaient être des marins. Des flibustiers, selon Adhémar. Il ne fallait pas se fier à ces gens.

C’était des blancs, cependant, ils avaient la peau basanée par le fort soleil du Sud. Ils avaient tous des espèces de reflets roux et blonds dans la barbe et les cheveux. Adélaïde nota, en écoutant leurs conversation, qu’ils parlaient d’une carte. Une carte manquante, dont ils avaient besoin. Tout de suite, elle enleva Siméon de ses genoux et lui demanda de veiller sur ses trois cadets. Passant devant un miroir, elle s’attriqua les cheveux et les vêtements puis alla parler aux trois hommes. Celui qui correspondait au statut du meneur se nommait Samos Ramesson. Il regardait Adélaïde avec un regard avare, tout ce qu’il y a de plus vicieux. Ses deux compagnons la taquinaient et avaient les mains un peu baladeuses. Adhémar vit la scène puis déposa une bouteille de rhum très fort sur le comptoir afin d’attirer leur attention. Tous trois lâchèrent Adélaïde, après avoir vu le regard de l’aubergiste.

Le lendemain, Bartholoméo était revenu au village et rencontra les marins au même endroit. Ils tentèrent de conclure un marché. M. Fouquet voulait leurs dessiner deux petites cartes pour le prix d’une et demie. Comme il était payé pour la grandeur de la carte, ça serait avantageux. Samos lui proposa qu’il fabrique une seule et très grande carte, il paierait le plein prix. Bartholoméo n’en revenait pas! C’était beaucoup de travail mais ça rapporterait beaucoup plus que ce qu’il aurait pu accumuler en un mois entier. C’était un marché conclut.

Cela prit deux mois à confectionner la dite carte avec l’aide de son apprenti, Zacharias. Le soir convenu, M. Fouquet et Zacharias allèrent remettre leur produit aux flibustiers. Samos avait en main le trois quart de la somme convenue deux mois au par avant. Il lui répondit avec un sourire mesquin qu’il n’accepterait pas de payer le plein prix pour une carte confectionnée par un apprenti. Bartholoméo venait de se faire escroquer et était furieux. Il provoqua une bagarre générale en envoyant son poing dans la mâchoire de Samos. Adélaïde, paniquée, sorti par la porte de derrière avec ses cinq enfants. Elle les ramena jusqu’à la chaumière. Lorsque Bartholoméo revint, il était amoché, sans un sou et en plus, sans carte. Ils couchèrent les enfants et se couchèrent ensuite. Le petit sixième n’allait plus tarder maintenant, et pas un sou de plus pour le nourrir.

Le lendemain matin, Bartholoméo traversa la pièce et alla dans la chambre où les enfants dormaient, comme à tout les matins, pour les réveiller. Il ne restait que Siméon, caché sous sont lit, tremblotant. Tous les autres avaient disparu. Un papier demeurait sur un des lits défaits. Comme Bartholoméo avait appris à lire pour faire des cartes, il pu voir : « Merci pour la carte, embrasse ta femme et n’oublie jamais tes enfants. Samos. » Ils avaient capturé les enfants.

Les quatre marmots se réveillèrent dans un endroit très peu éclairé. Ils avaient le nez en feu, comme s’ils avaient eu de l’alcool en plein visage. Quand Ida ouvrit les yeux, elle vit une silhouette qui tenait un fanal. Une voix grave les pressa de se réveiller. Effectivement, cette voix lugubre les réveilla tous. Ils étaient attachés les uns aux autres, dos-à-dos. Paniqués, les trois plus jeunes se mirent à chigner. Zacharias tourna la tête, aperçu l’homme et cria à l’homme : « Qui êtes-vous, où sommes-nous? Où est Siméon? ». Un gros rire gras atteint ses oreilles et fit taire ses frères et sœurs : « Quel franc gaillard! Du calme mon gars, je m’appelle Peter, second officier, t’es à bord du Corneliou et pi je sais pas c’est qui Siméon. » Il ne semblait pas très vieux, 20-22 ans, mais sa voix n’en demeurait pas moins grave. Il les détacha afin qu’ils puissent se lever, puis les rattacha, une fois debout, à la file indienne, puis les fit monter sur le pont. Le Corneliou n’était pas un très grand navire, c’était un trois mâts. Ils firent connaissance avec Samos Ramesson, capitaine du Corneliou, Peter, le second officier, aussi quelques matelots, dont Grim, Magnus, Klaus, Fitz et Thomas. Il y en avait bien d’autres, mais ceux-là leurs semblaient les moins méchants.

Les enfants posèrent très peu de questions à propos de leurs parents ou de Siméon, puisque ça leur valait une gifle de Samos à chaque fois. Ça n’empêchait pas Zacharias, le plus obstiné des quatre, de continuer à en poser. Un jour Samos lui donna le fouet pour son impertinence et lui répondit en le fouettant, que sa famille était l’équipage du Corneliou, à présent.

Les années passèrent. L’équipage du Corneliou mettait quelques fois pied à terre afin de rassembler nourriture et quelques souvenirs de pays. Lorsqu’Ida eut seize ans, le spartier (confectionneur de cordes et de cordages) Fitz lui apprit son métier. Ida se retrouvait donc souvent dans les voiles à faire et défaire les nœuds de cordages. Marion observait et prenait quelques notes. Zacharias était devenu l’appareilleur personnel du capitaine Ramesson. Il était en forme et fort franc gaillard. Il avait vingt ans. Siméon, là où il était, s’il était toujours en vie, devait avoir dix-huit ans. Il y avait aussi Philibert, 14 ans et Marion, 13ans.

Lors d’un voyage, deux ou trois ans plus tard, le vieux Samos envoya les quatre matelots mettre le pied à terre, voir du pays, rencontrer des gens… Et conclure des marchés. Samos était maintenant âgé de 53 ans, ce qui était un exploit pour un flibustier. Il s’était beaucoup attaché à ses petits moussaillons. Il était devenu un peu comme leur père. Juste avant de les laisser débarquer, il leur raconta ce qui c’était passé le jour de leur enlèvement.

Tous prirent l’histoire pas trop mal, comme ils n’avaient pas trop de souvenirs, sauf Zacharias, qui avait onze ans à l’époque. Il appréciait Samos, toutefois il se rappelait Bartholoméo, Adélaïde et Siméon Fouquet. Il leur manquait. Secrètement, il voulait les retrouver.

Une fois, Ida et Marion étaient débarquées à terre quelque part au Sud et avaient appris, des dames du coin, comment faire des bracelets colorés et du macramé. Avec la base du métier de spartier qu’elles avaient acquis, faire des nœuds leur était aisé, c’était chose plutôt facile. Philibert, quand à lui, avec une bonne facilité à marchander. C’était également le marchand favori de Samos. Il s’en servait souvent pour revendre le fruit des pillages en mer. Zacharias, lui, produisait cartes et affiches pour attirer la foule. À quatre, il faisait une belle équipe marchande. C’était dans leurs projets de troquer et de vendre quand ils débarqueraient. Le plus efficace serait de se greffer à un groupe de marchands déjà existant et d’annoncer leurs produits par la bande. Lorsqu’ils débarqueraient, ils chercheraient donc ce groupe de marchands.


Grandeur Nature
27-28-29 Août 2010


L’HISTOIRE DES FOUQUET

Écriture par Ariane Bachand

Personnages
Zacharias Fouquet : Maxime Couture
Ida Fouquet : Ariane Bachand
Philibert Fouquet : Simon-Pierre Morin
Marion Fouquet : Andréanne Lauzon

8 juin 2010


Marion Fouquet

Philibert Fouquet

Ida Fouquet

Siméon Fouquet

Zacharias Fouquet

Adélaïde de Hildegarde

Servinière

Bartholoméo Fouquet

Appareilleur

Samos Ramesson
Capitaine

Thomas

Matelot

Grim

Matelot

Magnus

Matelot

Klaus

Matelot

Peter

Second

Fitz

Spartier


Bounty

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